A ce jour, nous avons construit environ 80 cavités dans les murs en pierres sèches du vignoble neuchâtelois, ainsi que quelques unes au Vully. Si l’offre en sites de nidifcation est maintenant là, le retour de la huppe se fait attendre. Nous espérons que la population du Nord vaudois va s’étendre et repeupler notre région. En effet, là-bas, la huppe n’a pas disparu et les récentes mesures ont pu profiter directement à cette population.

© Jean-Lou Zimmermann

Comme la majorité des oiseaux se nourrissant au sol, la huppe apprécie les zones avec un patchwork d’herbes hautes (favorisant la quantité d’insectes et agissant comme un « réservoir de proies ») et de végétation rase ou de sol nu (facilitant la chasse). Elle retrouve cette hétérogénéité dans les vignobles avec un régime de fauche d’un rang sur deux, souvent appliqué dans les parcelles en écoréseaux. SORBUS travaille également à promouvoir l’habitat de la huppe pour favoriser ses proies.

© Jean-Lou Zimmermann

En 2019, un couple de huppes a niché sur le canton, une première depuis des années! Nous attendons donc plein d’espoir le printemps prochain!

Ce projet avance grâce aux précieux soutiens de la Loterie Romande, la Station Ornithologique Suisse, L’ASPO, L’Azuré, ainsi que les fondations Ernst Göhner, Ellis Elliot et Rita Roux. La collaboration avec les écoréseaux de la région est également essentielle. Merci à eux!